stèle et triangle sacré 345 thierry espalionSTELE DE LA MARQUISE DE BLANCHEFORT et 345

 

Nous avons déjà observé les nombreux 17 suggérés dans le tome 17 de la SESA où fut diffusé pour la première fois un relevé de la fameuse stèle de la marquise Marie de Nègre d'Arles : SESA tome 17 - La stèle de la marquise

 

Dans le récit de la double excursion à Rennes-le-Château puis à Rennes-les-Bains, signé E.Tisseyre (voir le document), la notion de 345 semble également mise en évidence :

 

1) L'altitude de Rennes-le-Château

Déjà évoqué dans les épisodes précédents, l'auteur du récit semble suggérer la notion de 3-4-5  : il précise en effet dans le texte, une hauteur de 435 mètres pour Rennes-Le-Château ... alors que son altitude réelle est bien plus élevée !



Surprenant qu'à la re-lecture cette erreur n'alerta aucun des membres, pourtant éclairés, d'une Société Scientifique.

 

 

2) Illustration - Les mains du personnage

 https://static.onlc.eu/rennes-chateauNDD/optimised/132845442772.jpg

Déjà évoqué en première partie : le personnage central attira mon attention, probablement en raison de ses jambes entortillées façon entrelacs ... et l’on ne peut s’empêcher de songer aux ornements latéraux du fameux pilier inversé (et indicateur) de RLC.

https://static.onlc.eu/rennes-chateauNDD/optimised/132845441811.jpg

 

https://static.onlc.eu/rennes-chateauNDD/optimised/132845441496.jpgLes mains, ensuite, bien mises en évidence, affichent quelques particularités anatomiques :

celle de gauche comporte 3 doigts, celle de droite forme un V.

Comparons la carte postale ayant servi de modèle et le dessin : le grossissement, bien que de mauvaise qualité, permet de distinguer des différences notables entre l’original et la copie.

https://static.onlc.eu/rennes-chateauNDD/optimised/132845440988.jpg

 

Le dessinateur s’est donc autorisé quelques discrètes libertés ; l’exemple le plus frappant se situant probablement au niveau des jambes du personnage. Par leur position centrale et leur clarté, les mains attirent également l’attention de l’observateur. Dans quel but ?
Nous délivrerait-on quelques précieuses informations ? ... Ce n’est pas impossible !

 

En effet, la main gauche pourrait tout simplement indiquer le chiffre 3. Remarquons aussi que la disposition des doigts suggère le chiffre romain IV soit le chiffre 4.
Enfin, la main droite dessine  la lettre V et donc le chiffre 5.

Les chiffres 3 – 4 – 5 semblent donc ingénieusement désignés, symbolisant le fameux triangle sacré, a-t-on souhaité nous en signifier l’importance dans la résolution de notre énigme ?
Observons également que 345 est la guématrie de Moïse dans la kabbale (voir à ce sujet : L'abbé Boudet et la kabbale : le nombre 345
).

3) Le relevé de la stèle

 
Vrai ou faux

La stèle a-t-elle réellement existé telle qu'elle nous est présentée dans ce document ? Peu importe puisque le "relevé" que l'on a souhaité diffuser existe bel et bien !

De deux choses l'une :

1) Soit le relevé n'a rien à voir avec la véritable stèle ... ce qui confirmerait l'importance et le rôle "indicateur" de ce document.

2) Soit la véritable stèle gravée présente les même caractéristiques que celles du relevé ... auquel cas il existerait tout de même une forme d'incohérence entre les dimensions données de la stèle et son relevé SESA, ce dernier conservant alors dans ce cas, toute son importance.

"Les dimensions données sont 1m30 et 0m65 ... Ce qui sous entend que sa hauteur était le double de sa largeur, constituant alors un "double carré" (voir à ce sujet Gisors la magnifique).
Amusant lorsqu'on sait que la chambre funéraire de la grande pyramide est un rectangle dont la longueur est le double de sa largeur (source : un ouvrage du début 19ème siècle). Hasard ? Ou bien les concepteurs de la stèle ont-ils souhaité nous signifier ainsi la présence d'un tombeau dans le secteur ? Ou ont-ils simplement, par jeu, souhaité attribuer un tel rapport de longueurs à leur stèle - élément funéraire par excellence.
Quoi qu'il en soit, la hauteur proposée est le double de la largeur.
Comparons alors avec le supposé relevé de la stèle :

1) en considérant son pourtour, la hauteur n'est absolument pas le double de sa largeur (loin de là)

2) en mesurant la zone de texte, la hauteur n'est toujours pas le double de la largeur

3) la seule possibilité cohérente serait de considérer la largeur du texte et la hauteur englobant la croix, mais cela n'autoriserait qu'une faible marge autour de la partie gravée. Et la position du cadre dessiné sur le relevé ne serait alors pas cohérente avec la disposition du texte.

Le dessinateur aurait bien évidemment pu se livrer à un relevé approximatif, faisant fi des proportions, ce qui est immédiatement contredit par une rigueur évidente dans la position de certaines lettres ... le texte évoque une pierre gravée "très grossièrement", qualificatif qui ne coïncide pas avec la précision du relevé que nous avons sous les yeux.

D'autant qu'il y a de fortes probabilités que cette stèle n'ait jamais existé telle que le relevé nous la décrit. Et l'extrême richesse de ce relevé et de ses divers prolongements ne laisse aucun doute sur le soin et la minutie accompagnant la réalisation de ce petit bout de papier.

Le schéma de la stèle ne respecte donc pas scrupuleusement les proportions annoncées de l'hypothétique pierre." (extrait de http://rennes-chateau.onlc.fr/18-SESA-tome-17---la-stele-suite.html)

 

Publié et diffusé en 1906, le document de la SESA, dont il existe plusieurs exemplaires, est forcément exact et fidèle à ce que certains membres de la SESA ont souhaité diffuser ; il est totalement exclu d'envisager un trucage récent ou de suspecter une intervention ou falsification de l'équipe Plantard/Cherisey ... cette hypothèse, envisagée il y a quelques années, est désormais totalement obsolète.

A ce jour aucun vestige de la véritable stèle n'a été, à ma connaissance, rendu public, peut-être est-elle en cours de fabrication ? en phase de vieillissement ?

Le cadre de la stèle

 

Retenons de ce qui précède que même si le relevé reproduisait fidèlement le texte gravé sur la véritable stèle, le cadre y figurant ne serait pas cohérent avec la disposition du texte et les dimensions annoncées de la stèle.

 

Observons ce "cadre" de plus près :

Sur le relevé de l'hypothétique stèle, les traits constituant son pourtour semblent à leur tour dessiner un triangle sacré - un triangle rectangle aux côtés proportionnels à 3-4-5

stèle et triangle sacré 345 thierry espalion

N'oublions pas également que dans le tome 31 de la SESA où fut présenté un relevé de la dalle dite "date des chevaliers" fut également présenté en vis à vis le croquis d'une hache polie de dimensions 3cm, 4cm et 5cm !

voir : Henri Guy et la dalle des chevaliers

 

Tout comme cela a été fait pour le nombre 17, il semble incontestable que certains membres de la SESA aient souhaité conférer à deux éléments phares - la stèle de la marquise et la dalle des chevaliers - tous deux associés à l'énigme de Rennes, la notion de 345  ... suggérant ainsi l'importance du 345 et du nombre 17, dans la résolution de cette énigme.

Thierry Espalion

 

Dans le même thème, voir également :

¤ La carte de La Vraie Langue Celtique : la légende et le 3-4-5
¤  L'abbé Boudet et la kabbale : le nombre 345
¤ La SESA et le nombre 17 / la dalle des chevaliers
¤ SESA tome 17 - La stèle de la marquise

¤ SYNTHESE sur la stèle