La carte de La Vraie Langue Celtique - Les altitudes
(observations récréatives)
Le 17 janvier approche, voici quelques observations concernant les altitudes mentionnées sur la carte de La Vraie Langue Celtique où nous constaterons que le fameux "G" visible au sommet du Cardou pourrait, entre autre, suggérer le 17.1
Les altitudes
Sur la carte en annexe de La Vraie Langue Celtique, 5 altitudes sont signalées :
1) l'altitude du Cardou 796 m
2) l'altitude du pont de la Maurette 268 m
3) l'altitude du sommet près de Blanchefort 544 m
4) l'altitude du Bazel 564 m
5) l'altitude du Goundhill 514 m
La carte d'état major
Il semble évident que le cartographe s'est inspiré de la carte d'état major réalisée au cours du XIXème siècle. Les altitudes sur la carte de La VLC sont précisément identiques à celles mentionnées sur la carte d'état major établie au 80000ème.
Deux remarques :
¤ les cartes IGN actuelles présentent des altitudes légèrement différentes : respectivement 795 (Cardou), 265 (pont Maurette), 539 (sommet près de Balnchefort), 552 (sommet Bazel) et 515 (Goundhill).
¤ l'altitude du Cardou n'est pas mentionnée sur la carte d'état major au 40000ème, elle n'apparait que sur celle au 80000ème
Cette carte fut dans un premier temps destinée à un usage purement militaire et n'aurait été accessible au grand public qu'au début du XXème siècle.
L'abbé publia son ouvrage "La Vraie Langue Celtique et le Cromleck de Rennes-les-Bains" en 1886. Comment aurait-il pu se procurer la carte d'état major ?
La possibilité la plus simple et la plus évidente serait de considérer qu'il put l'obtenir par l'intermédiaire de son père !
Ce dernier travaillant aux forges de Quillan, fournisseur des Armées, a forcément eu des contacts dans le milieu militaire ...
nous pourrions envisager bien d'autres ''voies'' susceptibles d'avoir fournies à l'abbé Boudet la très utile carte d'état major.
Quelques observations
Le triangle 666
Parmi les 5 altitudes mentionnées sur les deux cartes, seulement 3 chiffres 6 apparaissent : au sommet du Cardou, au pont de la Maurette et au sommet du Bazel.
Il est alors amusant de constater que ces trois 6 semblent associés puisqu'ils constituent un triangle rectangle !
Il ne s'agit pas d'un triangle sacré aux proportions 345, contrairement à ceux suggérés dans le texte de La VLC et par la légende de la carte (en savoir plus).
Cependant, la probabilité pour que les boucles des trois 6 visibles sur la carte constituent un triangle rectangle semble des plus minimes ... d'autant plus que ce n'est pas le cas sur la carte d'état major si l'on considère scrupuleusement les boucles des 6 ! Il s'agit d'une particularité propre à la carte signée Edmond Boudet.
Dans le texte de La Vraie Langue Celtique, l'auteur a mis en évidence à de très nombreuses reprises le nombre 666 ... (sujet traité dans "Des artistes et des pierres dans le Razès").
La représentation d'un tel triangle 666 sur la carte n'est pas une création de l'abbé Boudet ... puisque si l'on oublie la précision chirurgicale offerte par les boucles des 6, la carte d'état major présente également une telle configuration !
Et mieux encore que sur la carte de la VLC, le triangle rectangle 666 de la carte d'état major est un triangle rectangle aux proportions 345 !
Il existe bien d'autres "indices" ou "clins d’œil" sur la carte d'état major ...
La lettre "G" sur le Cardou
De nombreux chercheurs ont déjà observé que le 6 dans l'altitude au sommet du Cardou se distinguait des autres 6, de plus il est plus gros que les chiffres 7 et 9 et il ressemble grandement à la lettre G (ce qui n'est pas le cas pour les deux autres 6).
Je ne sais qui réalisa cette observation pour la première fois, dès que j'en serai informé, je le préciserai thierryespalion@yahoo.fr
Etant donné que ce 6 est bien plus grand que le 7 et le 9 constituant l'altitude du Cardou, cette observation semble refléter une volonté du cartographe.
Pourquoi suggérer un tel G ?
Hypothèse 1 : D'autres G sont suggérés dans divers éléments architecturaux dans le secteur des deux Rennes, notamment à Rennes-le-Château ... Gérard Piedevigne en proposa une analyse dans "Des artistes et des pierres dans le Razès".
Hypothèse 2 : La lettre G est l'initiale du mot GRADES, unité d'angles. Nous suggère-t-on au sommet du Cardou un angle de 79 Grades ?
Il est par ailleurs amusant de constater que 79 G est égal à 71.1 degrés. S'agirait-il via une petite permutation d'une n-ième allusion au 17 janvier ?
Mieux encore : le chiffre 7 inscrit sur la carte ne pourrait-il pas être pris pour le chiffre 1 ?
Auquel cas, un angle de 19 Grades donnerait une fois converti en degrés la valeur 17.1 ! Ce qui est pour le moins surprenant.
L'une des clés de cette énigme est le nombre 17 (quelques mises en évidence), mais la date "17 janvier" se trouve également suggérée sur des éléments incontournables : la fameuse stèle de la marquise de Blanchefort et sur la tombe de l'abbé Jean Vié.
L'abbé Boudet avait-il réalisé ces mêmes observations et conversions ? Puis décidé avec ses collaborateurs d'exploiter astucieusement cet élément favorable ? Inscrivant un 6 un peu plus gros que les chiffres 7 et 9, un 6 ne ressemblant pas aux autres 6 de la carte ... un 6 qui évoquerait à tout observateur minutieux une lettre G, initiale du mot Grade, suggérant par conversion le 17 janvier ?
La figuration de la lettre G semble intentionnelle, en revanche il convient de rester prudent concernant le 17.1 mais vu le génie déployé par les concepteurs de La Vraie Langue Celtique, tout ceci ne doit pas être écarté, et méritait me semble-t-il d'être signalé.
Thierry Espalion
PS : ces observations et propositions peu solides ne figurent pas dans "Les prouesses d'un abbé cartographe", un ouvrage exclusivement consacré à la carte de La Vraie Langue Celtique ... où ne sont exposés que des éléments concrets, vérifiables, mathématiques et incontestables.