La tombe de l'abbé Jean Vié

ou "De l'importance d'effectuer quelques mesures"

stèle et triangle sacré 345 thierry espalionJ'ai déjà, me semble-t-il, démontré l'intérêt de "mesurer" certains éléments liés à l'énigme de Rennes :

la tombe de l'abbé Boudet par exemple : une croix mesurant 46 cm sur 64, placée à 22 cm du bord etc (voir le sujet complet), difficile d'évoquer de simples hasards, nous retrouvons alors les mêmes nombres que ceux mis en évidence, selon de nombreux chercheurs, à Rennes-le-Château.

ou bien le fait que le cadre de la fameuse stèle de la marquise met en évidence la notion 345 (voir l'article), comment pourrions-nous de bonne foi y voir une coïncidence ? 

Malgré cela, certains chercheurs, aux bien piètres bilans, se sont permis de critiquer cette méthode. Considèrent-ils que les mesures que j'ai déjà exposées sont dues au hasard ?

Après avoir consacré plusieurs décennies à cette affaire, il ressort de leurs interventions qu'ils considèrent que l'énigme de Rennes se limite à la période Saunière !

Comment peut-on écrire de telles absurdités ?
... elles traduisent une incompréhension profonde de cette énigme.

 

Cela ne les empêche pas de jouer les donneurs de leçon !
Pour qui se prennent-ils ? 
Qu'ont-ils amené de significatif allant dans le sens d'une résolution ?

Plutôt que d'adopter profil bas après 40 années de recherches infructueuses et de faire preuve d'humilité, ces " je sais tout de service " voudraient nous imposer les éléments à étudier et les méthodes qu'il faudrait employer ! Stupéfiant !


Deux poids, deux mesures

Peu élégants, ces gens là me taclent sur leur blog ou sur un forum auquel je ne participe pas alors que je partage gratuitement une observation juste et vérifiable ! Observons qu'ils ne sont jamais intervenu pour dénoncer erreurs, tricheries ou falsifications de certains chercheurs ! 

Loin de toute préoccupation mercantile, ayant toujours fait preuve, me semble-t-il, de rigueur et d’honnêteté, partageant gratuitement mes découvertes, il semble que ma démarche dérange ceux qui ont tenté de faire de cette affaire un fond de commerce ! Il est évident également que mes sujets tranchent avec leur compilation de potins et faits divers.

Manifestations évidentes de jalousie et de dépit, leurs récentes interventions sont révélatrices ... et compréhensibles, mais de grâce, vu leur piètre bilan, qu'ils cessent de vouloir nous imposer les éléments qu'il faudrait prendre en compte ou les méthodes qu'il faudrait appliquer. 

 

Voici à ce propos un autre exemple où l'idée d'effectuer quelques mesures aurait, à mon sens, été instructive :

tombe jean vie thierry espalionLa tombe de l'abbé Jean Vie

Tous les passionnés connaissent bien la tombe de l'abbé JEAN VIE visible dans le cimetière de Rennes-les-Bains.

Une graphie particulière "1er 7bre", mais pas exceptionnelle,  met  en évidence le nombre 17.

 

tombe jean vie thierry espalion

 

De nombreuses tombes datant du 19ème siècle présentent de telles abréviations : les derniers mois de l'année étaient souvent indiqués par le chiffre correspondant.

S'appuyant sur ces observations, plusieurs intervenants militant pour une inexistence de l'énigme de Rennes affirmèrent que cette tombe ne présentait aucune particularité susceptible de constituer un éventuel message.

 

Nous allons constater que les mesures de la stèle témoignent du contraire puisque le nombre 17 apparait souligné avec insistance.

 

Au sujet de la croix

Cassée, la croix originelle fut remplacée en 2009 grâce à la belle initiative du "Cercle du 17 janvier".

Récemment, je ne sais pour quelles raisons, quelqu'un tenta de diffuser l'idée que la croix actuelle et ses particularités n'avaient rien à voir avec celles de la croix d'origine ... Une tentative qui tomba vite à l'eau puisque les responsables de la "restauration" affirmèrent que la nouvelle croix reproduisait fidèlement l'ancienne. Connaissant leur sérieux, il est évident qu'ils ne se seraient jamais permis d'installer une croix de leur invention.

 

Au sujet de la stèle

Si la graphie "7bre" du mot "septembre" n'a rien d'unique, il ne faut pas pour autant négliger l'étude de cette tombe. La croix est intéressante puisque sa structure suggère divers symboles ... mais la stèle l'est également.

Hasard n°1 : Les dates gravées mettent en évidence deux fois le nombre 32 : en effet 32 ans séparent la naissance et l’ordination de l'abbé Jean Vié, qui serait mort 32 ans après son ordination. Un sacré hasard  ...

32 et 32, comment ne pas penser à l'échiquier avec ses 32 cases noires et 32 cases blanches. Notion notamment cohérente avec les suggestions de la croix surmontant la stèle.

Ceci dit le hasard aurait pu bien faire les choses.


Hasard n°2 : La probabilité pour qu'un prêtre se nommant Jean Vié décède un jour de l'année permettant facilement de mettre en évidence le nombre 17 est me semble-t-il de 13 possibilités sur 365. Le hasard pourrait avoir frappé une deuxième fois ...


Plusieurs chercheurs se sont procuré l'acte de décès de l'abbé Jean Vié : l'abbé a rendu l'âme le 31 août et non pas le 1er septembre.
En partant du principe qu'il était impossible, même pour une noble cause, à des prêtres ou des personnages influents et solidaires de se livrer à des "aménagements" de registres, il serait dans ce cas également intéressant de vérifier son acte de naissance et l'année d'ordination de l'abbé Vié.

Dans l'attente de ces vérifications, nous allons constater que le hasard semble décidément s'acharner ...

 

Quelques mesures

Hasard n° 3 : Un trait horizontal souligne la mention "1er 7bre" : la longueur de ce trait est précisément de 17 cm. Est-il possible d'envisager une simple coïncidence ?

 

tombe jean vie thierry espalion

 

Hasard n°4 : la dalle en ciment de la tombe semble un ajout récent, en tenant compte de son épaisseur, la hauteur de la stèle depuis sa base est égale à 117 cm. Coïncidence ?

tombe jean vie thierry espalion

 Hasard n°5 : En l'arrondissant à l'entier le plus proche, la hauteur du cadre englobant le texte gravé est de 71 cm.
Comment ne pas y voir un reflet du nombre 17 ?

tombe jean vie thierry espalion

Le sort s'acharne ... d'autant qu'il existe encore une petite série de coïncidences.

Ainsi, de simples mesures auraient me semble-t-il permis d'écarter certains arguments désormais difficilement recevables.

Figuré ou suggéré le nombre 17 apparait avec insistance, les concepteurs de cette tombe ont manifestement souhaité nous en transmettre l'importance.

Remarquable jalon, la tombe  Jean Vie de Rennes-les-Bains ne se limite pas à la mise en évidence du nombre 17 ... j'en ferai un jour la démonstration.

Au sujet de l'ECHIQUIER - observation complémentaire

Voici une autre caractéristique de la tombe de l'abbé Jean Vié, en lien avec la 22e case de l'échiquier :

Comme indiqué précédemment, les dates inscrites sur la tombe suggérent le thème de l'échiquier ! En effet, trois dates sont gravées et les années indiquées mettent en évidence 32 et 32 :
1840 - 1808 = 32
Et 1872 - 1840 = 32
L'année d'ordination étant l'année charnière. L'allusion à l'échiquier et à ses 32 cases noires et 32 cases blanches, semble évidente.
Cependant, les années mentionnées sont réelles, elles n'ont pas été truquées. Mais il n'était pas fréquent de préciser l'année d'ordination d'un prêtre ! Cela n'a pas été précisé sur les tombes des abbés Gelis, Boudet, ni même Saunière ! Il semble donc que les concepteurs de cette tombe aient saisi cette opportunité, pour suggérer la notion d'échiquier (plusieurs fois retrouvée à RLC).
A ce stade, nous pourrions simplement y voir une allusion à la notion d'équilibre, de dualité dans l'unité, telle le Yin et le Yang : 32 cases blanches et 32 cases noires dans l'unité qu'est l'échiquier.

Importance de la 22e case de l'échiquier

Souvenons-nous tout d'abord que dans la procèdure de chiffrement/déchiffrement associée à la phrase "Bergère...", le saut du cavalier débute en la 22e case l'échiquier...
Pour les amateurs de ce jeu, les concepteurs de la tombe Jean Vié avaient manifestement prévu un support, un plateau parfait où déposer son échiquier. Leur bienveillance est à saluer ... Mais un couillon eut l'excellente idée d'y planter une croix. Par chance pour les joueurs d'échec, elle fut sectionnée. Sa restauration par le Cercle du 17 janvier, poussa les passionnés de ce jeu à l'exil. La légende dit qu'ils se réfugièrent à RLC...
Plus sérieusement, sur la tombe de l'abbé Jean Vié, se trouve une petite plateforme carrée, sur laquelle la croix a été implantée. Ce qui constitue le seul plan horizontal de cette stèle. A l'image d'un échiquier, ce plateau est parfaitement horizontal et parfaitement carré ! Ce plateau carré, mesure précisément 22 cm de côté !
Le fait qu'il s'agisse de la mesure d'un plateau horizontal et carré, le seul de la stèle, l'associe selon moi à la suggestion de l'échiquier, précédemment évoquée. A l'image de bien d'autres réalisations, la tombe Jean Vié associe donc à son tour, l'allusion à un échiquier et le nombre 22.
Cette observation s'ajoute à toutes celles que j'ai déjà exposées et observées essentiellement à RLC. Il en ressort que les prêtres de la fin du XIXe siècle, ont manifestement souhaité suggérer l'importance de la 22e case de l'échiquier.

 


Thierry Espalion

au sujet du 17 ou du 17 janvier voir également : La carte de La Vraie Langue Celtique - Les altitudes