L'AXE  DES  CALVAIRES

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"In hoc signo vinces" est  inscrit à plusieurs reprises dans le cadre de notre énigme : sur le tympan et dans l'église* de Rennes-le-Château, sur le socle du fameux calvaire Petrus à  Rennes-les-Bains ...  ''Par ce signe tu  vaincras" suggère le signe de la croix ou tout simplement la croix et dès ma première visite ma conviction était faite :
''les croix constitueraient un élément incontournable dans la résolution de cette énigme".

 
J'envisageais alors qu'un site fondamental serait localisé par une intersection de 2 droites, chacune d'entre elles étant définie par deux croix du secteur des deux Rennes, soit un ensemble de 4 croix permettant de cibler un point précis. Les 4 anges du bénitier n'inspiraient-ils pas une telle démarche ?

 

Ma première droite me parut évidente ... puisque "In hoc signo vinces" était gravé sur le socle du calvaire Petrus, il fallait relier deux calvaires : celui de Rennes-le-Château et celui de Rennes-les-Bains. Un axe fondamental ressortait de l'oubli.

Deux autres croix issues d'une analyse détaillée de La Vraie Langue Celtique constituèrent ma deuxième droite, dont l'intersection avec la première me permit de localiser le site de la Pierre. J'étais alors loin d'imaginer que bien d'autres droites strictement définies par des croix s'interceptaient en ce même lieu (on ne pourrait concevoir codage plus homogène).

Découvert grâce à notre axe des calvaires, le site de la Pierre se trouve à fortiori sur cet axe fondamental.
Nos prêtres avaient-ils disposé quelques indices suggérant son importance ?


Indication 1

Les blasons des Prélats

Sur le porche d’entrée de l’église de Rennes-le-Château figurent plus ou moins visibles en raison des ravages du temps deux blasons : celui de Monseigneur Billard  et celui de Monseigneur Leuillieux**. Ce dernier fut évêque de Carcassonne de 1873 à 1881, Paul-Félix Arsène Billard lui succéda de 1881 à 1901.

thierry espalion

Le blason de Mgr Billard représentant une grande croix sur une barque navigant sur les flots pouvant évoquer le calvaire de Rennes-les-Bains près de l’eau, celui de Mgr Leuillieux représentant également une grande croix mais cette fois-ci au sommet d’une élévation semblant suggérer le calvaire de Rennes-le-Château en altitude, j’envisageais alors que nos prêtres souhaitaient nous indiquer l’axe des Calvaires.



 

Indication 2

Les dates gravées des calvaires

Sur le calvaire de Rennes-les-Bains, apparait la date 1885 : ce nombre représente en mm la distance sur des cadastres napoléoniens (établis en 1832 au 2500ème) entre le calvaire de RLB et l'église de Rennes-le-Château !

Ce n'est pas tout : la date 1897 est inscrite sur le socle du calvaire de RLC : il s'agit de la distance exprimée en mm, sur un document au 2500e tels les cadastres napoléoniens, séparant le calvaire de RLC et l'église de Rennes-les-Bains.

Chaque calvaire renvoie donc à l'église de l'autre Rennes ...

Ces observations reflètent probablement la volonté de nos prêtres de tisser d'invisibles liens entre les deux Rennes  mais essentiellement de nous soumettre ou sensibiliser à un système de codage qui s'évérera bien utile à d'autres occasions (voir Les calvaires DELMAS de Rennes-les-Bains, entre autres), retenons alors que "les dates gravées sont susceptibles de représenter des distances !"

Ce lien invisible entre nos deux Rennes (renforcé par la représentation sur la fresque de RLC du rocher caractéristique, visible dans le lit de la Sals en se rendant au village de RLB ; par la double excursion à RLC puis RLB relaté dans le bulletin de la SESA exposant pour la première fois un relevé de la fameuse Stèle de lamarquise etc etc ...) semble refléter une invitation au transfert d'un village à l'autre : le transfert du plan du domaine, par exemple, reprenant la localisation et la disposition de nos points sur la commune de RLB. Ce qui induisit l'application du domaine sur le secteur de RLB et sa remarquable adaptation ... (le clef du domaine).

Le choix de ces deux calvaires comme supports indicatifs de dates/distances atteste leur importance et intrinsèquement celle de la ligne qu'ils constituent. Leur rôle n'est pas simplement de suggérer un transfert  entre les deux Rennes, leur emplacement fut incontestablement le fruit d'un calcul très précis destiné à localiser un site crucial : celui de La Pierre.(démonstrations prochainement)

Une question se pose : Pourquoi n'ont ils pas gravé la date/distance séparant nos deux calvaires respectifs ? cela n'aurait-il pas renforcé leur cohésion ? Bien évidemment, une date identique sur ces croix, qui plus est donnant la distance entre les deux aurait constitué un codage beaucoup trop trivial, trop évident ... autant matérialiser au sol une ligne rouge d'un calvaire à l'autre !

Nos prêtres ne souhaitaient pas partager avec le plus grand nombre ... auquel cas ils n'auraient pas agit ainsi, leur intention était de transmettre à quelques individus, témoigner pour le futur, déposer d'astucieux jalons en espérant qu'un jour dans l'avenir, ils puissent être détectés puis résolus.

 

Bien d'autres éléments, dont un élément phare du domaine, confirment cette fois-ci d’une manière plus pragmatique et mathématique, l'importance de notre axe des calvaires.

 

Autres indications

  Le pilier inversé de Rennes-le-Château

La Vraie Langue Celtique page 16


Thierry Espalion

 

 

* la locution latine est ici traduite sous une version peu fréquente "par ce signe tu LE vaincras" ... destinée pour le moins à attirer notre attention et éventuellement suggérer le nombre 22 (nombre total de lettres)
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** P.Bren et A.Regne