thierry espalion

 
Au sujet du terme "Saoutadou"


Complément à l'article consacré aux cartes postales de l'abbé Saunière

 

Le terme « Saoutadou » indique la présence d'un gué aménagé, permettant le passage d'une route ou d'un chemin, "sur" l'eau.


Il s'en trouve plusieurs dans la région des deux Rennes, mais tous les gués ne sont pas nommés "Saoutadou".

Ce terme semble employé lorsque le gué se situe près d'un point de rupture de la rivière, propice à l'obtention d'une cascade.
Pour l'instant, à part celui désigné par l'abbé Saunière, je n'ai retrouvé que deux fois le terme exact "Saoutadou" dans le canton de Couiza.

Avant de les aborder, examinons plus attentivement celui de Rennes-le-Château.

Choix du terme "Saoutadou"

Le site présenté sur l'une des cartes postales de l'abbé Saunière est qualifié de "Saoutadou".

Il existe, certes, à la limite du bassin et au début de la cascade, une sorte de gué permettant de traverser.
Mais il ne s'agit pas d'une voie de communication. Ce n'est qu'un passage possible sur le "barrage" retenant les eaux, menant droit vers des rochers.

Il ne s'agit donc pas d'un véritable gué. Le terme "Saoutadou" apparait donc peu approprié au site figurant sur la carte postale.


En aval de la cascade, un chemin traversait le ruisseau, mais ce n'est pas ce gué là qui a été photographié. De plus, la mention "Saoutadou" n'apparait pas sur les cadastres anciens. Cette appellation pourrait donc être une invention de l'abbé Saunière.

Le mot "cascades" étant écrit au pluriel sur la carte postale, j'ai émis l'hypothèse que l'abbé avait choisi ce terme afin de suggérer plusieurs cascades.

Cascade du Sautadou :

Une autre cascade du secteur, davantage digne de ce nom lorsque les eaux abondent, se nomme
la  "cascade du Sautadou" à une lettre près "Saoutadou".

 

A noter que sur le cadastre napoléonien, ce site est désigné par le terme "Saoutadou" ! Alors que les cartes actuelles indiquent "cascade du Sautadou".
Cette cascade s'écoule à une altitude et une position "favorable" par rapport à Rennes-le-Château. Sur les cartes l'altitude de 544 mètres correspond à celle du petit pont enjambant le ruisseau. L'eau s'écoule un mètre en dessous du pont. La cascade débute donc très précisément à l'altitude 543 m.

 

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Origine de la cascade du Sautadou (commune de Brénac) - altitude 543 m


Cette altitude a probablement alerté l'abbé Saunière puisque la notion de triangle 3-4-5 est omniprésente en son domaine.

De plus, depuis cette cascade, Rennes-le-Château se situe à une distance de 68 dixièmes de miles suivant un angle de 68°.

Ce nombre 68 - angle et distance - ne suggère-t-il pas le lien du 6 et du 8, et par extension celui du 666 et du 888 ?


Retour à Rennes-le-Château :

Nous avons également observé que depuis le parc du domaine, où l'abbé a fait installer un bassin entre deux escaliers, suggérant ainsi deux cascades, l'origine de celle de RLC, se situe à 888 m suivant un angle de 6+6+6°.

 
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Ce point d'origine de la cascade correspond à la limite du bassin et donc au passage permettant de traverser en marchant sur le "barrage".

Puisqu'il permet de traverser, ce point de "passage" pourrait être assimilé à un Saoutadou ! Et c'est en ce point précis, que l'on mesure un angle de 6+6+6°.

En effet, l'axe constitué par le bassin (entre escaliers) du domaine et ce point de "passage" définit un angle de 6+6+6° par rapport à l'axe Nord/Sud.

La position "favorable" (pour associer 666 et 888) de ce point précis, permettant le "passage" d'une rive à l'autre, pourrait expliquer l'emploi du terme Saoutadou.


En résumé :

Nous avons vu que le terme "Saoutadou" était peu approprié à la configuration du site.
S'il s'avère bien être une création de l'abbé, le choix de ce terme permet de :

- suggérer la cascade du Sautadou près de Brenac (sur le cadastre napoléonien, le terme "Saoutadou" est mentionné)

- suggérer l'importance du "passage" entre le bassin et le départ de la cascade (RLC),

Ces deux premiers motifs permettent de suggérer via angle et distance, le lien 888/666

L'intention de l'abbé Saunière était peut-être également d'attirer l'attention, sur d'autres lieux désignés par le terme exact "Saoutadou"...

 

Deux autres "Saoutadou"

(canton de Couiza)


L'une des rues du village de La SERPENT est désignée comme "rue du Saoutadou". De plus, l'un des gués du village de Fourtou se nomme "Le Saoutadou".

J'ajoute que dans l'Apocalypse de Jean, les termes : "dragon", "diable", "SERPENT" ont été assimilés à une même entité en lien avec le 666.

De plus, le village de Fourtou a été implanté à 666 m d'altitude ! Raison pour laquelle son église est dédiée à Saint Michel.

 

J'observe enfin que l'axe constitué par ces deux "SAOUTADOU" définit un angle de 6+6+6 °

Terribilis !

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Autre "Saoutadou"
(Marsa/Quirbajou)

Kaspel m'a fait remarquer la présence d'un autre "Saoutadou" un peu plus au sud. Il s'agit du ruisseau du Saoutadou qui traverse la commune de Quirbajou et longe celle de Marsa.

Un grand merci à lui car je l'avais totalement oublié. Je m'étais pourtant intéressé à la toponymie du secteur de Marsa avec attention, voici quelques temps, car elle rappelle à plus d'un titre celle de Rennes-les-Bains.

Par exemple, le secteur dominé par des rochers situés à 666 m d'altitude, se nomme "Font des Sercles". Nous retrouvons un "montage" comparable à Rennes-les-Bains, puisqu'un rocher appelé "Fauteuil du diable", a été installé à proximité de la fontaine du Cercle.

 

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Pour rappel : l'appellation "Fauteuil du diable", n'est pas une invention de Gérard de Sède. Je l'ai démontré voici quelques temps : la largeur maximale de l'assise de ce rocher mesure très précisément 666 mm.


Interprétation  possible :

Le "CERCLE" symbolise la perfection divine (l'abbé Boudet l'écrit avec insistance dans La Vraie Langue Celtique).
Les réalisations associant Cercle/666 suggèrent, à mon sens, le "lien" 888/666 ou Sauveur/666.

Cette notion est omniprésente dans le cadre de l'énigme de Rennes. Elle pourrait même être à l'origine des choix de l'abbé Saunière, concernant ses cartes postales (voir ici).



Ruisseau du Saoutadou et Rennes-le-Château

Pour en revenir au ruisseau du Saoutadou, nous pourrions remarquer qu'il s'écoule dans une zone très escarpée et qu'il "traverse" l'altitude 666. Mais il y a beaucoup mieux à observer, en lien direct avec le "Saoutadou" de Rennes-le-Château.

Souvenons-nous que l'axe constitué par le bassin entre les escaliers (allusion possible à des cascades)  du parc du domaine et le "Saoutadou" de Rennes-le-Château (voir plus haut) forme un angle très précis de 6+6+6 ° par rapport à l'axe nord/sud.


Nous avons également vu que le terme "Saoutadou" était associé à une notion de gué, permettant de franchir un cours d'eau.

Le ruisseau du Saoutadou (Marsa/Quirbajou) possède deux gués, permettant le passage de pistes ou chemins.

Il est alors intéressant d'observer que :

1) L'axe, formé par le bassin/escaliers du domaine de RLC et le gué n°1 du ruisseau du Saoutadou,
définit un angle de 6 x 6 x 6 ° depuis le Nord !

2) L'axe, formé par le "Saoutadou" de Rennes-le-Château et le gué n°2 du ruisseau du Saoutadou,
définit également un angle de 6 x 6 x 6 ° depuis le Nord !


thierry espalion

 

Difficile, me semble-t-il, de voir en toutes ces observations, de simples coïncidences !
Plus loin encore, il existe également des lieux-dits "Sautadou", dont l'un est parfois nommé "Saoutadou". Les "gués" inhérents à ces sites, sont distants de Rennes-le-Château respectivement de 8+8+8 km et 6+6+6 km !


Thierry Espalion
à suivre ...
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